Dans le panier à Marseille

Une semaine caniculaire étouffe la capitale depuis la fin du week-end. Le soleil est déjà bien haut et bien chaud à 8h quand j’arrive à Gare de Lyon. Je ne suis pas mécontente de me rendre quelques jours à Marseille et respirer un peu au bord de mer. 
C’était la première fois que je venais à Marseille, je n’avais pas de véritables projets ou d’itinéraires prédéfinis. Je suis sortie de la gare en direction du Vieux Port à pied, en longeant la Canebière, j’ai compris que cette ville regorgeait d’histoire et de culture mais qu’il allait falloir que je prenne le temps de m’y perdre un peu…
C’est une ville à deux visages, bouillonnante et virevoltante, et riche en diversité stylistique ! Même si elle peut être encore aujourd’hui source de polémiques, cette « charmante souillon » est accueillante, vivante et chaleureuse. C’est une famille qui nous ouvre les bras.

Un musée architectural moderne

Une fois descendue au Vieux Port, je longe l’historique Quai du port pour me rendre au MUCEM, nouveau symbole de la ville depuis sa construction et la réhabilitation du quartier de la Joliette. Je me retrouve partagée en deux, deux bâtiments impressionnants, deux époques bien distinctes, deux sensations fortes. Un ensemble immense, bien relié et un panorama ouvert mi-couvert sur la rade et l’horizon. Je rentre par l’ancien complexe militaire du 17ème siècle, le Fort Saint-Jean, je me ballade à travers les petites ruelles pavées et les anciens chemins de ronde où se trouvent maintenant jardins et potagers aménagés. De l’autre côté de la passerelle se trouve le bâtiment du J4. J’arrive sur la terrasse puis j’emprunte les tunnels ombragés autour du bâtiment. La brise fraîche traverse les parois, la lumière bleutée et ensoleillée caresse les corps qui passent tandis que les ombres joueuses nous suivent jusqu’à l’intérieur.

Le panier : le Vieux Marseille

Ce quartier historique aux maisons tout en hauteur était l’ancien quartier des pêcheurs. Ses ruelles enclavées aux couleurs méditerranéennes, l’animation et le linge séchant aux fenêtres me font penser aux autres villes méditerranéennes. Lorsqu’on lève la tête, on aperçoit le ciel bleu découpé par les toits des immeubles, difficile de penser qu’il y a la mer à deux pas ! Je monte une ruelle animée et j’en redescend une calme et silencieuse. Je tourne à gauche, à droite, puis je tombe sur un petit coin de verdure entretenu par les habitants du quartier.
Je suis agréablement surprise par l’authenticité du quartier, toujours familial et populaire.


Le Vieux-Port emblématique

C’est sans aucun doute le cœur de la cité, la place centrale où tout se passe. Les rayons du soleil matinal, les pêcheurs qui arrivent au port et la ville qui se réveille offre un décor idéal pour un café et une place d’observation de premier choix !
Il y a les bateaux, du poisson frais, les marseillais et la chaleur du midi.

En passant par la Corniche

En revenant du Prado par la corniche, je suis descendue par des petits escaliers dans le minuscule port de pêche du Vallon des Auffes. Je suis charmée par ces cabanons de pêcheurs aux couleurs pastels et tous ces petits bateaux figés dans le temps, la lumière qui joue et danse dans le silence. Dans Marseille il y a plusieurs villes et plusieurs vies !

 

Crédits photo : Aurélie Lenne


Toutes les photos ont été prises avec un iphone.

juillet 01, 2017 — Aurélie Lenne

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