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L'été en ville. Il est souvent étouffant dans nos grandes capitales citadines. L'été à Londres. Lorsque le soleil tape en plein après-midi sur le bitume. Oui oui, vous avez bien lu, le soleil à Londres.
En plein de cœur de Londres, à 20 min ou à 1h du centre, je vous raconte ici mes escapades dépaysantes. Et à ce qu'il paraît, il pleut toujours en Angleterre...

Je retrouve à Lille des petites notes et des petites douceurs qui me sont familières, la faluche, la tarte au sucre, les gaufres, les maisons en briques rouges donnant sur la rue... 

C'est le début de l'été, une douce brise tiède enveloppe la ville.

Bruxelles en mars, il fait encore froid, il pleut. Bruxelles est grise. Bruxelles est sombre. Mais qu'est-ce que l'on s'y sent bien. Vieille et moderne, moche et belle, froide et chaude... Voilà qu'on ne pourrait la définir. Le mieux est de la parcourir à pied et prendre son temps, il y a toujours quelque chose à voir au détour d'une rue ; une façade, un estaminet caché, une baraque à frites...

Et puis pour se réchauffer quoi de mieux qu'une bonne bière et un bon repas !

Revenir à New York c’est comme rentrer à la maison. Le départ est toujours exaltant, je ne tiens pas en place, et puis, une fois qu’on y est, c’est comme si on était chez nous.
C’est une ville tumultueuse « qui ne dort jamais ». Il y poussent gratte-ciel et buildings et il y brillent milles lumières. Mais au delà de la ville, lorsqu’on se laisse surprendre, on oublie le gigantisme, on oublie les fourmillements incessants de la plus grande ville des États-Unis. Je ferme les yeux, je respire, je suis à la maison. C’est bon. C’est parti.

Ce fut court. Un passage éclair par Montréal, point de départ de mon road-trip québécois, et les derniers instants de civilisation avant de plonger pour 15 jours dans la nature.

J'étais tellement excitée à l'idée de partir faire le tour de la Gaspésie que j'ai parcouru Montréal presque les yeux fermés ! C'était au mois de juin, il faisait beau, il faisait chaud. On s'est promené de long en large, en bas et puis en haut. C'était agréable. Déjà le Saint-Laurent nous montre sa personnalité, on est dans une région où la nature est forte, belle et rebelle. Je sais que ce voyage va être étonnant.

En attendant, je me laisse guider dans la ville, découvre de petites adresses et mange des grosses assiettes.

Venise, la belle, la charmante, la romantique, l’artistique, la masquée, sa réputation dépasse les légendes.
J’arrive le soir, un soir de printemps, le soleil est encore à la lisière de l’horizon quand j’arrive sur le ponte degli Scalzi qui traverse le Grand Canal. Le soleil dans les yeux, la foule bruyante autour de moi, je suis émerveillée. C’est donc ça. Je comprends. Je comprends pourquoi mon père y a été plus de douze fois et en parle toujours avec autant d’engouement. Il m’a dit : « ça va te plaire ».

Rien de mieux que de passer un peu de temps à Londres en décembre. Les froideurs de l’hiver s’installent petit à petit, la nuit tombe à l’heure du goûter mais je me sens toujours réchauffée par les lumières et guirlandes de Noël qui habillent les façades et les intérieurs. C’est la seule période de l’année qui me donne envie de chocolat chaud ! Trêve de nostalgie, voilà une petite escapade à Londres.

Un vrai froid qui vient du Nord a parsemé la ville de flocons à mon arrivée, à la sortie de Saint-Pancras en fait. C’étaient les tous premiers, c’était magique. Et puis le ciel bleu est arrivé et s’est installé, et s’en suivirent 4 jours d’équipée pédestre...

La température est aux alentours des 0°C (ressenti -10°C) et le vent glacial pique le visage, les 8 heures d’avion et l’attente à la douane ont quelque peu ankylosé mes muscles mais je ne sens rien et je me sens bien ! L’excitation au top ! J’arrive à New York pour la première fois. Du bruit, des lumières, une agitation perpétuelle. C’est une grande ville qui bouge, toujours en mouvement, qui brasse beaucoup de gens, de cultures et d’idées. C’est alors que la ville vous happe, et là, elle vous avale ou elle vous recrache. New York, on l’aime ou on l’aime pas et moi je l’aime !